Valérie Gourmelon

Valérie Gourmelon (ayant exposé une dizaine d’années sous le nom de Mallocher Valérie)
Autodidacte, je travaille à l’instinct, je jette des émotions sur la toile. Mon travail n’est pas
calculé, c’est presque animal. J’ai souvent la sensation d’être dans un état second lorsque je
prends les pinceaux, le sentiment que ma main est guidée. Mes travaux récents portent sur
la Femme, sa condition dans le monde, ou encore l’Eau, élément essentiel et précieux à notre
planète. Je m’attache principalement à l’étude de l’être humain en général : ses mouvements,
ses émotions, capturées dans une expression de bouche, de regard, ou de mouvement. Ainsi,
mon travail évolue de la même façon que j’évolue : de lignes épurées évoquant les courbes
d’un corps féminin, je suis passée à des portraits réalistes, puis à des zooms de visages. Ou bien
encore, à travers le thème de l’eau, un visage mélancolique derrière une fenêtre troublée par
la pluie qui tombe. L’être humain est un puits sans fond d’inspiration.Je suis une voyageuse,
j’ai vécu en Afrique, Amérique du Sud, dans le Pacifique. Chaque lieu m’apporte une richesse
de rencontres et d’émotions incroyables que je reporte ensuite sur divers supports (panneaux
bois et toiles essentiellement), de façon différente à chaque fois.Ainsi, j’ouvre rapidement des
ateliers « ouverts au public » au fil des mes voyages : d’abord à Aix en Provence, puis à Nouméa
au sein de la Maison des Artisans pendant plusieurs année. Je suis alors sollicitée pour de
nombreuses expositions collectives, des projets liés à la mairie, des concours. Je réalise en
parallèle plusieurs expositions solo. Après trois années, je quitte la Nouvelle Calédonie et
j’ouvre un autre atelier/galerie à Aixe en Provence ayant pour vocation le partage, l’échange.
C’est un lieu dans lequel je crée, j’organise des expositions, pour moi mais aussi pour les autres,
et toute sorte d’événements autour de l’art. Au bout de deux ans, je reprends la route pour
une halte de deux années au pays Basques, puis Paris où j’expose en solo Galerie du Pont
Neuf, place Dauphine et participe à d’autres projets collectifs. En 2014, je m’installe aux Sables
d’Olonne. En arrivant là-bas, je fais une pause de cinq années après deux expositions locales
(pour des raisons personnelles). Je reprends finalement les pinceaux en avril 2021 dans mon
nouvel atelier.