Groek
Bio
L’artiste Groek dessine depuis tout petit. Il a suivi une formation en Arts appliqués à l’ESAD Valence et se rappelle très précisément de l’année de sa 1ere bombe… en vandale… sur une voie ferrée bien sûr !
Au sein du collectif Sorry Grafiti il exploite et expérimente à la fois ses compétences en graphisme et son appétence pour le graffiti. Ce sont d’ailleurs ces deux aspects qui fondent l’ensemble de son œuvre actuelle, qu’il s’agisse de fresques murales ou de formats plus classiques.
Une œuvre qui lui ouvre un espace de zenitude dans lequel sont abolies les contraintes temporelles et psychologisantes. Groek crée poussé par une nécessité intérieure qui lui impose cette production dans un agenda de graphiste pourtant déjà bien rempli. De nombreuses tentatives jugées
infructueuses sont réalisées avant que l’élue advienne à la surface et ne soit retenue, digne d’être regardée puis exposée. Son processus de création repose sur un travail préparatoire minutieux qui
trouve son pendant dans le lâcher-prise qu’inspire le mur qui par définition reçoit des œuvres éphémères. Cette composante temporelle joue un rôle de régulation du niveau d’exigence chez cet artiste, en affirmant a priori un enjeu limité dans le temps.
D’une manière générale Groek est un adepte de la série car elle lui offre la possibilité d’approfondir un thème de manière subtile et parfois
souterraine et ainsi répond à son perfectionnisme angoissé. Dernièrement il s’est concentré sur l’énergie et le mouvement, la manière de les exprimer à l’état brut.
Après avoir réalise des séries, la plus populaire étant probablement celle des pingouins-esquimaux, Groek a fait exploser les cadres, attiré par une soif d’exploration qu’il nourrit aussi avec sa palette numérique. Récemment il a obtenu le projet concernant l’habillage temporaire autour de la Tour Perret au parc Paul Mistral de Grenoble.
Ses influences vont des arts japonais à l’univers du tatouage, et de plus en plus à partir de la vie quotidienne. Son regard et son approche du réel sont perpétuellement dans une forme d’éveil
boulimique.
Son œuvre la plus aboutie est la fresque murale Tiger Dazzle réalisée en 2017 dans le quartier de la Villeneuve à Grenoble (Street Art Fest 2017).